LE LIN IRLANDAIS

Le lin a été introduit en Europe il y a 2000 ans. Considéré à l’origine comme une mauvaise herbe, sa culture va très tôt se développer pour être transformé en textile. Le processus de fabrication est resté inchangé à travers les âges : les tiges de lin arrachées sont d’abord étendues en nappes à même le sol puis traitées pour en extraire les fibres (c’est le teillage). Raclées et peignées, elles seront ensuite filées avant d’être tissées.

Le lin au service de l’indépendance économique du Royaume-Unis

Au XVIIème siècle, l’industrie du lin est promue par deux anglais, Lord Thomas Wentworth et James Butler, qui souhaitent renforcer l’indépendance de l’Angleterre vis-à-vis des exportations de textile sans pour autant concurrencer l’industrie anglaise de la laine.

Dès le XVIIIème siècle, suivant une logique indépendantiste, le gouvernement Irlandais encourage les populations rurales à cultiver la fibre de lin. C’est un français d’origine, Louis Cromelin, qui sera véritablement perçu comme le père du lin irlandais en modernisant les processus de production. Belfast devient à cette époque le plus gros producteur de lin au monde.

Une fibre végétale, thermorégulatrice aux couleurs désaturées

Sa qualité de fibre végétale en fait une étoffe anallergique, isolante et thermorégulatrice. Le lin résiste très bien à l’humidité, et se délave de façon harmonieuse. Parce qu’il est très froissable, le lin est souvent couplé à d’autres matières telles que la soie ou le coton pour la confection de vêtements. Le lin irlandais est en revanche plus lourd et ses fibres sont plus longues : il froisse moins et son toucher est moins rêche.

RONET, Maurice, act. CLÉMENT, René, réal. Plein Soleil. 1960. 112 min. 

WOLFE, Tom. Place de la Concorde, Paris, France. 1982. 

LEUNG KA-FAI, Tony, act. ANNAUD, Jean-Jacques, réal. L’Amant. 1992. 115 min. 

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