LE SMOKING ET LA VESTE COCKTAIL

Le smoking est né à la suite de la guerre de Crimée. Les soldats anglais, alors stationnés en Turquie de 1853 à 1856, se mirent à fumer du tabac local, le rapportant avec eux en Angleterre à leur retour. L’usage de fumer en groupe après le dîner se démocratisa par la suite en Angleterre au sein de la classe aristocratique. Avant d’entrer dans le fumoir, les hommes enfilaient des vestes courtes d’inspiration orientale en velours, cachemire ou laine. L’épaisse veste permettait de protéger les habits du fumeur des odeurs de tabac et des cendres. C’est de là que naît le terme smoking jacket.

Des fumoirs Turcs aux diners mondains sous Edouard VII

Ce n’est toutefois qu’à la fin du XIXeme siècle que la veste de smoking sort des fumoirs pour être portée lors de dîners mondains, lorsque Edouard VII se présente à un dîner organisé sur son yacht vêtu d’une veste en velours bleu nuit, commandée chez son tailleur Henry Poole. Le monarque demande à son tailleur de rigidifier et de structurer la veste de smoking afin de pouvoir la porter lors de dîners et ainsi concurrencer l’habit de soirée de rigueur, le traditionnel queue de pie. Le smoking s’avère alors plus confortable que l’habit. La veste devint noire au moment du deuil par Edouard de son père, le prince Albert. C’est ainsi que le smoking pris outre-Manche le nom de dinner jacket.

Tuxedo : rituel vestimentaire venu des États-Unis

Aux États-Unis, on l’appelle tuxedo en souvenir d’un bal célèbre dans un club du Tuxedo Park dans lequel un dandy du nom de Griswold Lorillard fit sensation en portant un habit sans queue de pie. D’abord rejeté car considéré comme une tenue portée par les excentriques lors d’événements mondains, le smoking moderne s’impose peu à peu et se codifie. Ainsi le smoking est composé d’éléments intangibles : ses revers recouverts de satin contrastent avec le reste de la veste, confectionnée dans un épais drap de laine, un velours moelleux ou un mohair léger et brillant. Les couleurs sont sobres pour laisser toute l’attention aux tenues des dames. Les poches sont dénuées de rabats et les vestes droites ne comptent qu’une seule boutonnière. L’été, le smoking bleu nuit ou noir laisse place à une veste de cocktail crème.

Autoportrait smoking Max Beckmann 1927 face

BECKMANN, Max, art. Autoportrait en smoking. huile sur toile. 139,5 x 95,6 cm. 1927.

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JAGGER, Bianca. JAGGER Mick. Studio 54, New York, États-Unis. 1977. 

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FERRY, Bryan. Los Angeles, États-Unis. 1975. 

Jean Poiret et Caroline Cellier-Monaco

CELLIER, Caroline. POIRET, Jean. Monaco. août 1974.

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ROSS, Diana. RUBELL, Steve. Studio 54, New York, États-Unis. 1979. 

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DEWAERE, Patrick, act. ANNAUD, Jean, Jacques, réal. Coup de tête. 1979. 90min. 

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GAINSBOURG, Serge. BIRKIN, Jane. Paris, France. 1979. 

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CAINE, Shakira. CAINE, Michael. Nathan’s, New York, États-Unis. 1975. 

  • BRUMMELL
    « l’homme le plus sobre, le plus strict, le moins extravagant »
  • LE T-SHIRT GRAPHIQUE
    « de l’histoire qui ne suit pas la mode, mais le besoin d’expression, à la inconscient collectif et à la culture underground »
  • FOUCAULT / PULL COL ROULÉ
    « bien que le col roulé noir ait été un symbole d’irrévérence et de rébellion vers 1950, le coup de génie de Foucault est de l’avoir choisi blanc »
  • LA SOIE
    « polyvalence et texture lisse, la soie définit une époque, adoptée par des icônes du glam comme David Bowie et Jimi Hendrix »
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