STUDIO 54

« Le meilleur club de tous les temps. » – Ahmet Ertegun, fondateur d’Atlantic Record New York, 1977.

Steve Rubell et Ian Schrager, décident d’ouvrir une nouvelle discothèque en 1977 : le Studio 54 est né. Situé au 273 West 54th, le club devient rapidement le temple de la musique disco. L’ouverture du studio 54 s’inscrit dans une période d’insouciance.

Studio 54 : de théâtre à temple de la fête

L’intérieur de la discothèque était caché par deux grandes portes noires qui marquaient le début d’un parcours initiatique se finissant sur la piste de danse. Cet ancien théâtre rénové en club révolutionne la façon de faire la fête. Studio 54 est ouvert tous les soirs et ne désemplit plus. Danser et regarder les gens danser, assister au spectacle et prendre part à la performance.

Dictature à la porte mais une démocratie à l’intérieur

Être accepté à l’intérieur du Studio 54 n’était pas chose aisée. Steve Rubell était réputé pour être impitoyable à l’entrée, célébrités comme inconnus, et seules les personnes les mieux habillées pouvaient rentrer. Andy Warhol parlait du Studio 54 comme d’une « dictature à la porte mais d’une démocratie à l’intérieur ». Blazer à boutons dorés, veste de smoking crème, veste en velours bleu nuit ou vert bouteille, tous les moyens étaient bons pour sortir du lot et avoir une chance à l’entrée. Banquiers, drag-queens, acteurs, chanteurs, couturiers, gigolos, tous se mélangent le temps d’une soirée, liés par un sens aiguisé du style et par un amour immodéré de la fête. Une intransigeante sélection à l’entrée si notoire que lorsque les deux fondateurs lancent leurs premiers jeans « Studio 54 », un slogan s’impose : « Now everybody can get into Studio 54 ».

1981 : la fin de la fête

À la suite d’une perquisition dans la nuit du 31 décembre 1979, Rubell et Schrager sont arrêtés et contraints à la fermeture, la police ayant découvert à l’intérieur de la discothèque l’équivalent de près de 2,5 millions de dollars de drogue. Le studio est racheté 4,5 millions de dollars et ouvre de nouveau le 12 septembre 1981, mais l’âme underground du lieu n’est plus. C’est la fin d’une époque : le 12 juillet 1979, un animateur de radio du nom Steve Dahl organise un autodafé de disques vinyles dans un terrain de baseball afin de remettre sur le devant de la scène la musique rock que le disco avait éclipsé. L’événement surnommé « The Disco Demolition Night » amorce le déclin du style musical, dont le studio 54 était le symbole et qui disparaît en même temps que lui.

JAGGER, Bianca. JAGGER Mick. Studio 54, New York, États-Unis. 1977. 

ALLEN, Barbara. FERRY, Bryan. Studio 54, New York, États-Unis. 1977. 

VON FÜRSTENBERG, Diane. DILLER, Barry. Studio 54, New York, États-Unis. 1977. 

BELMONDO, Jean-Paul, act. Studio 54, New York, États-Unis. 1978.

compilation A night at Studio 54. 1979. 

HALL, Jerry. WARHOL, Andy. HARRY, Debbie. CAPOTE, Truman. PICASSO, Paloma. Studio 54, New York, États-Unis. 1977. 

COOLIDGE, Rita. KRISTOFFERSON, Kris. Studio 54, New York, États-Unis. 1977

RUBELL, Steve. ROSSELLINI, Franco. Studio 54, New York, États-Unis. 1977.

Studio 54, New York, États-Unis. 1977.

  • LE PICK STITCH
    « historiquement réalisé à la main avec un détail visuel frappant dans les tissus plus légers et plus brillants »
  • LES HOMMES DE MODIANO
    «En miroir, c’est l’uniforme de Modiano lui-même qui se dessine.»
  • LES HOMMES DE JEAN-LUC GODARD
    « l’esthétique qualifiée de “French Mod” : des cols larges sur des chemises structurées, un peu de flair ici et une touche de cachemire là »
  • VESTE TRUCKER
    « de synonyme de rébellion, en témoigne par la scène punk et les mouvements anarchistes à symbolisant la liberté et l’unité »
0
    Article ajouté à votre panier Fermer
    Votre panier est videRetourner à mes achats