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LE PANTALON ÉVASÉ
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LE PANTALON ÉVASÉ

Le pantalon évasé n’a jamais été une silhouette neutre. Le jean évasé de Kendrick Lamar lors de sa performance au Super Bowl a suscité à la fois de l’enthousiasme et de la perplexité. Comme beaucoup de pièces emblématiques du vestiaire masculin, ses origines sont utilitaires. Au début du XIXe siècle, les marins américains portaient des pantalons évasés non pas pour faire une déclaration de style, mais par souci pratique : faciles à retrousser, plus simples à enlever lorsqu’ils étaient mouillés, et pratiques à rouler. Ce qui avait commencé comme une nécessité maritime deviendra, des décennies plus tard, un symbole visuel de décontraction et d’assurance.

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À la fin des années 1960 et durant les années 70, le pantalon évasé fut adopté par une génération désillusionnée, en but à la tradition. Les mouvements de jeunesse — politiques, culturels, musicaux — utilisaient l’habillement pour exprimer une identité dissidente, subversive, et le évasé s’inscrivit dans ce vocabulaire : Mick Jagger, Jimi Hendrix, David Bowie. C’était « anti-establishment », une rupture assumée avec les coupes étroites et conservatrices des décennies précédentes. Le pantalon évasé se portait en signe de défi : les Jackson Five, les étudiants de Berkeley, les Black Panthers, les hooligans britanniques, Saturday Night Fever. Tous ceux qui avaient quelque chose à dire : denim, velours, velours côtelé — peu importait la matière. Ce qui comptait, c’était la forme.

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Au milieu des années 70, à l’ère du disco, les flares avaient gagné le grand public, avant de disparaître discrètement avec la montée du minimalisme ajusté des années 90 et 2000. Les emblématiques pattes d’eph des années 70, comme celles du costume crème de John Travolta, étaient serrées jusqu’aux genoux avant de s’élargir spectaculairement. Aujourd’hui, les flares sont réinterprétés : lignes nettes, tissus plus lourds, proportions modernes avec un élargissement plus progressif de la jambe. Les flares ne sont plus seulement nostalgiques, ils sont structurés, réfléchis. Le pantalon évasé ancre la silhouette, à l’image d’un revers, mais de façon plus marquée. Il offre une alternative à la domination des coupes droites et ajustées. En laine, le évasé devient architectural. En denim, il retrouve ses origines. Dans tous les cas, il s’exprime. Pas plus fort que les autres pantalons, mais autrement — et toujours avec intention.