Dans les années 1960, des icônes comme Marilyn Monroe ont adopté la veste en jean pour s'éloigner du glamour hollywoodien traditionnel. Le denim est devenu synonyme de rébellion, comme en témoigne son adoption par la scène punk et les mouvements anarchistes. Des artistes punks tels que les Sex Pistols et The Clash ornaient leurs vestes en denim d'écussons, de clous, d'épingles et d'autres ornements. En 1989, avec la chute du mur de Berlin, la veste en denim bleu est à nouveau porteuse d'un message politique, symbolisant la liberté et l'unité.
Au début des années 2000, les vestes de camionneur en jean sont devenues emblématiques de la culture musicale indie, bien qu'avec une préférence pour les coupes plus nettes et les tissus plus propres, souvent associées à des jeans skinny noirs. Entre les mains de créateurs comme Helmut Land, Jil Sander et Margiella, la veste en jean est devenue une pièce d'aspiration. L'interprétation de Jil Sanders, par exemple, a transformé la coupe en V proéminente du Type III en parallèles géométriques - le tissu est propre, brut, mais moussé. Mais c'est surtout Hedi Slimane, pour Saint Laurent, qui a finalisé son esthétique post-punk avec des vestes en denim bien coupées, ultra-minces et délavées, puisant dans la culture indie des roadies de groupes et des clubs clandestins.