A bord d’un sous-marin, tout se fait rare : l’eau, l’oxygène et l’espace. Durant des missions qui peuvent durer des mois, les marins ne revoient plus la lumière du jour.
Première Guerre Mondiale : dotation par la Royal Navy
Durant la Première Guerre Mondiale, l’Amirauté adapte ses règles pour les sous-mariniers de la British Royal Navy. L’hygiène de l’équipage est moins stricte, le style est plus décontracté, et le « War Office » britannique fournit des pulls de lainefibre à croissance continue d’origine animale (alpaga, ch épais à col roulé écrumatières textiles, fils ou étoffes n'ayant subi ni lavage,, gris et bleu navy – très confortables et surtout utiles pour endurer le froid des missions dans la Mer du Nord.
Ces pulls, encore en usage aujourd’hui, deviennent l’un des éléments distinctifs des sous-mariniers. Si bien qu’en 2019, ces derniers demandent l’autorisation de porter ce pull non plus seulement en mer, mais aussi sur terre.
Démocratisation et détournement du pull sous-marinier
Peut-être parce que les sous-mariniers avaient une image de « pirates » de l’armée britannique, ce pull séduit, après la Seconde Guerre Mondiale, d’autres rebelles : les bikers, les Beatles, Mick Jagger, les groupes anti-mainstream des années 70, et même les intellectuels… tandis que ses qualités techniques intrinsèques séduisent aussi les pilotes de la Royal Air Force.
DEUTSCH, Jean-Claude, phot. DUTRONC, Jacques. Paris Match, 1966.
sous-mariniers britanniques. 1944.
- DALE COOPER« Sur le fond brun de l’État de Washington, Cooper se détache dans son austère costume noir et sa chemise blanche. »
- COSTUME CROISÉ« He had on a double-breasted suit of the type then known as the pillbox; it was chalk-striped, pink on blue »
- REVERS« Les tendances en matière de taille des revers reflètent souvent le climat économique : pendant la Seconde Guerre mondiale, les revers sont devenus plus petits en raison de la pénurie de tissu »
- COOPER X 12« Habillé comme un troufion à un million de dollars/Voulant tellement ressembler à Gary Cooper/Super Duper – Puttin’ on the Ritz »