La chemise western est apparue au début du XIXème siècle, époque de la conquête de l’Ouest. Les avant-postes qui accueillaient les colons étaient alors cosmopolites, un mélange culturel propice à la création des premières western shirts. La chemise est le fruit d’un mixage culturel : inspirée des chemises traditionnelles mexicaines portées par les vaqueros (en soiefil souple et résistant produit par la larve de divers papi ou en cotonplante cultivée en amérique du nord dès le xviie siècle très léger) et des chemises de combat portées par les soldats confédérés durant la guerre de sécession.

Les colons américains, futurs cowboys, adaptent ces chemises mexicaines à leur mode de vie. Pour répondre à un besoin de vêtements durables et confortables, les western shirts sont fabriquées dans un denim(de toile de Nîmes) • tissu de coton très solide, en arm épais, le même que celui utilisé pour la fabrication des jeans. Elles s’adaptent également à l’équitation : les boutons classiques sont remplacés par des boutons à pression afin d’éviter qu’ils ne s’arrachent en cas de chute de cheval ; les empiècements des épaules permettent un meilleur maintien du vêtement, elles sont aussi plus longues afin qu’elle ne sortent du pantalon à cheval. D’un vêtement d’apparat riche en décorations, la chemise western devient un véritable vêtement de travail, robuste, sobre et bon marché.

Les premières western shirts sont toutefois brodées de motifs d’inspiration mexicaine et amérindienne. Les poches, les empiècements des épaules et les manches sont passe-poilés, le plus souvent avec un tissu d’une autre teinte apportant un contraste. Les boutonnières comptaient jusqu’à 6 boutons alignés.